Pendant nos randonnées, de vieux airs, se rappellent à notre mémoire. Certains de ces chants sont très connus mais vous souvenez vous des paroles ? Cela m'a fait plaisir de les réentendre, j'ai voulu partager ce plaisir avec vous, d'où la création de cette page ;-) !

 

Viens faire un tour sous la pluie

Ils ont arrêté la musique
On va bientôt ramasser nos verres
Nos corps sont vraiment morts de fatigue
J'ai peur de la lumière

Quel temps va-t-il faire aujourd'hui ?
De quel amour vas-tu t'habiller ?
Les arbres sont encore pleins d'ennui
Les trottoirs tout mouillés
Et nous voilà seuls dans la ville
Pour la première fois
Il faut profiter de ces moments-là

(Refrain)
Hou ! Viens faire un tour sous la pluie, oui
Les oiseaux vont venir aussi, oui

On fera le tour de Paris
Sous la pluie,Hou ! Viens faire un tour dans ma vie, oui
On marchera jusqu'à midi, oui
Seuls sous la pluie

Sur les pavés nos pas résonnent
Nous marchions exprès dans les feuilles
Les arbres nous regardent en riant
Ils rêvent au printemps
Et nous courons seuls dans la ville
Pour la première fois
Il faut profiter de ces moments-là

(Refrain)

Hou ! Viens faire un tour sous la pluie, oui
L'amour au soleil, ça m'ennuie, oui
On fera le tour de Paris
C'est joli
Hou ! Viens faire un tour dans ma vie, oui
On marchera jusqu'à midi
Seuls sous la pluie

Mon amant de St Jean

   
 

Je ne sais  pourquoi j'allais danser 
A Saint-Jean, au musette, 
Mais il m'a suffit d'un seul baiser
Pour que mon coeur soit prisonnier 

Comment ne pas perdre la tête, 
Serrée par des bras audacieux 
Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour 
Quand ils sont dits avec les yeux. 
Moi, qui l'aimais tant, 
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean, 
Je restais grisée sans volonté sous ses baisers. 


Sans plus réfléchir, je lui donnais 
Le meilleur de mon être, 
Beau parleur, chaque fois qu'il mentait, 
Je le savais, mais, je l'aimais. 

 

Comment ne pas perdre la tête, 
Serrée par des bras audacieux 

Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour 

Quand ils sont dits avec les yeux. 
Moi, qui l'aimais tant, 
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean, 
Je restais grisée sans volonté sous ses baisers. 

Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs, 
Un serment n'est qu'un leurre, 
J'étais folle de croire au bonheur, 
Et de vouloir garder son coeur. 

Comment ne pas perdre la tête, 
Serrée par des bras audacieux, 
Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour 
Quand ils sont dits avec les yeux. 
Moi, qui l'aimais tant, 
Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean, 
Il ne m'aime plus, c'est du passé, n'en parlons plus.

 

Le petit âne gris

Ecoutez cette histoire,
Que l'on m'a racontée
Du fond de ma mémoire
Je vais vous la chanter.
Elle se passe en Provence
Au milieu des moutons
Dans le Sud de la France
Au pays des santons.

Quand il vint au domaine
Y avait un beau troupeau
Les étables étaient pleines
De brebis et d'agneaux
Marchant toujours en tête
Aux premières lueurs
Pour tirer sa charrette
Il mettait tout son coeur.

Au temps des transhumances
Il s'en allait heureux
Remontant la Durance
Honnête et courageux

Mais un jour de Marseille
Des messieurs sont venus
La ferme était bien vieille
Alors on l'a vendue.

Il resta au village
Tout le monde l'aimait bien
Vaillant malgré son âge
Et malgré son chagrin
Image d'Evangile
Vivant d'humilité
Il se rendait utile
Auprès du cantonnier.

Cette vie honorable
Un soir s'est terminée
Dans le fond d'une étable
Tout seul il s'est couché
Pauvre bête de somme
Il a fermé les yeux

Abandonné des hommes
Il est mort sans adieu.

Cette chanson sans gloire
Vous racontait la vie
Vous racontait l'histoire
D'un petit âne gris.

Couchés dans le foin

Couchés dans le foin 
Avec le soleil pour témoin 
Un petit oiseau qui chante au loin 
On se fait des aveux 
Et des grands serments et des vœux 
On a des brindilles plein les cheveux 
On s'embrasse et l'on se trémousse 
Ah! Que la vie est douce, douce,
Couchés dans le foin

Avec le soleil pour témoin 

Il ne faut pas que je vous cache 
Que j'eu toujours la sainte horreur des vaches 
Dans ma famille, c'est un tort 
Hélas! Le métier de toréador 
N'a jamais été notre fort 
J'aimerais mieux qu'on m'injurie 
Qu'on me pende ou qu'on m'expatrie 
Plutôt que de toucher un pis 
Un pis de ma vie 
Je suis ainsi, tant pis 
Et c'est dommage 
Le fils de la fermière est charmant et on a le même âge 
Par bonheur pour les amoureux 
Il est au grand air d'autres jeux 
Des jeux que j'aime davantage (2x) 

Ref



Vous connaissez des femmes du monde 
Qui jusqu'à quatre-vingts ans restent blondes 
Ah elles sont folles de leur corps 
Pour leurs amours il leur faut des décors 
Des tapis, des coussins en or 
De la lumière tamisée 
Et des tentures irisées 
Estompant sous leurs baisers 
Leurs appas trop usés 
Eh bien tant pis, tant pis 
Mais c'est dommage. 
Quand on est vigoureux, quand on aime et qu'on a mon âge 
Tous ces décors sont superflus 
Les canapés je n'en veux plus 
Non je n’en veux plus 
Je ne fais plus l'amour en cage 
Gardez, gardez vos éclairages 

Couchés dans le foin 
Avec le soleil pour témoin 
Un petit oiseau qui chante au loin 
On se fait des aveux 
Et des grands serments et des vœux 
On a des brindilles plein les cheveux 
On s'embrasse et l'on se trémousse 
Ah! Que la vie est douce, 
Couchés dans le foin 
Oui couchés dans le foin 
Avec le soleil, le soleil, pour témoin

 

Dans le petit bois de Trousse chemise
Quand la mer est grise et qu'on l'est un peu
Dans le petit bois de Trousse chemise
On fait des bêtises souviens-toi nous deux
On était partis pour Trousse chemise
Guettés par les vieill's derrièr' leurs volets
On était partis la fleur à l'oreille
Avec deux bouteill's de vrai muscadet

On s'était baignés à Trousse chemise
La plage déserte était à nous deux
On s'était baignés à la découverte
La mer était verte, tu l'étais un peu
On a dans les bois de Trousse chemise
Déjeuné sur l'herbe, mais voilà soudain
Que là, j'ai voulu d'un élan superbe
Conjuguer le verbe aimer son prochain.

Et j'ai renversé à Trousse chemise
Malgré tes prières à corps défendant
Et j'ai renversé le vin de nos verres
Ta robe légère et tes dix sept ans
Quand on est rentrés de Trousse chemise
La mer était grise, tu ne l'étais plus
Quand on est rentré la vie t'a reprise
T'as fait ta valise t'es jamais r'venue.

On coupe le bois à Trousse chemise

Il pleut sur la plage des mortes saisons
On coupe le bois, le bois de la cage
Où mon cœur trop sage était en prison.
Charles_Aznavour-Trousse_Chemise

Notre vieille Terre est une étoile
Où toi aussi et tu brilles un peu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Tu n'a pas de titre ni de grade
Mais tu dis "tu" quand tu parles à Dieu
Je viens te chanter le ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Journaliste pour ta première page
Tu peux écrire tout ce que tu veux
Je t'offre un titre formidable
La ballade des gens heureux
Je t'offre un titre formidable
La ballade des gens heureux

Toi qui a planté un arbre
Dans ton petit jardin de banlieue
Je viens te chanter le ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Il s'endort et tu le regardes
C'est ton enfant il te ressemble un peu
On vient lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Toi la star du haut de ta vague
Descends vers nous, tu verras mieux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Roi de la drague et de la rigolade
Rouleur flambeur ou gentil petit vieux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Comme un chœur dans une cathédrale
Comme un oiseau qui fait ce qu'il peut
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux

 

Le Printemps  (Michel Fugain)

Le printemps est arrivé, sors de ta maison 
Le printemps est arrivé, la belle saison ! 
L'amour et la joie sont revenus chez toi 

Vive la vie et vive le vent, vive les filles en tablier blanc !
Vive la vie et vive le vent et vive le printemps !
Dépêche-toi, dépêche-toi, ne perds pas de temps
Taille ton arbre et sème ton champ, gagne ton pain blanc
L'hirondelle et la fauvette, c'est la forêt qui me l'a dit
L'hirondelle et la fauvette, ont déjà fait leur nid
Y a le printemps qui te réveille, t'as le bonjour du printemps {x2}
Y a le printemps qui t'ensoleille, oh, le coquin de printemps {x2}

Le printemps nous a donné le joli lilas
Le printemps nous a donné du rire en éclats
Et plein de bonheur pour nous chauffer le c?ur
Vive la vie et vive le vent, vive les filles en tablier blanc !
Vive la vie et vive le vent et vive le printemps
Dépêche-toi, dépêche-toi, ne perds pas de temps
Donne ta sève et donne ton sang pour faire un enfant
L'hirondelle et la fauvette, c'est la forêt qui me l'a dit
L'hirondelle et la fauvette, ont déjà des petits.

Y a le printemps qui te réveille, t'as le bonjour du printemps {x2}
Y a le printemps qui t'ensoleille, oh, le coquin de printemps {x2}
Y a le printemps qui te réveille, t'as le bonjour du printemps

Je suis un peu fou

Je suis un peu fou, sac au dos sans trêve.
J'emporte mon hibou et mon banjo, et mes rêves.


Ah ! qu'il fait bon là-bas, aller vivre à l'aventure,
Coucher sur le sol dur au fond des bois
Quand la lune se lèvera mon hibou hululera :
Tiou, tiou tra la la la la la


J'emporterai là-bas le vent de la liberté
Loin des lieux habités au fond des bois,
Quand la lune se lèvera…


Je sentirai là-bas la grande joie d'exister
Sous le beau ciel d'été au fond des bois,
Quand la lune se lèvera…


Je pourrai vivre là de beaux rêves enchantés,
Des jours pleins d'amitié, au fond des bois,
Quand la lune se lèvera…

De la part d'Odile

LA MAUVAISE REPUTATION

 

 1 Au village sans prétention, j'ai mauvaise réputation

Qu' je me démène ou qu' je reste coi, je passe pour un je-ne-sais-quoi.

Je ne fais pourtant de tort à personne, en suivant mon chemin de petit bonhomme

Mais les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux...

Non les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux...

Tout le monde médit de moi, sauf les muets, ça va de soi.

 

2 Le jour du Quatorze Juillet, je reste dans mon lit douillet

La musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas.

Je ne fais pourtant de tort à personne en écoutant pas le clairon qui sonne

Mais les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux...

Non les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux...

Tout le monde me montre au doigt, sauf les manchots, ça va de soi.

 

3 Quand je croise un voleur malchanceux poursuivi par un cul-terreux

J' lance la patte et pourquoi le taire, le cul-terreux s' retrouve par terre

Je ne fais pourtant de tort à personne en laissant courir les voleurs de pommes

Mais les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux...

Non les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux...

Tout le monde se rue sur moi, sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.

 

4 Pas besoin d'être Jérémie pour d'viner le sort qui m'est promis

S'ils trouvent une corde à leur goût, ils me la passeront au cou.

Je ne fais pourtant de tort à personne en suivant les ch'mins qui ne mènent pas à Rome

Mais les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux...

Non les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux...

Tout le monde viendra me voir pendu, sauf les aveugles, bien entendu.

Le  Métèque (Moustaki)

 

Avec ma gueule de métèque

De Juif errant, de pâtre grec

Et mes cheveux aux quatre vents

Avec mes yeux tout délavés

Qui me donnent l'air de rêver

Moi qui ne rêve plus souvent

Avec mes mains de maraudeur

De musicien et de rôdeur

Qui ont pillé tant de jardins

Avec ma bouche qui a bu

Qui a embrassé et mordu

Sans jamais assouvir sa faim

 

Avec ma gueule de métèque

De Juif errant, de pâtre grec

De voleur et de vagabond

Avec ma peau qui s'est frottée

Au soleil de tous les étés

Et tout ce qui portait jupon

Avec mon c?ur qui a su faire

Souffrir autant qu'il a souffert

Sans pour cela faire d'histoires

Avec mon âme qui n'a plus

La moindre chance de salut

Pour éviter le purgatoire

 

Avec ma gueule de métèque

De Juif errant, de pâtre grec

Et mes cheveux aux quatre vents

Je viendrai, ma douce captive

Mon âme s?ur, ma source vive

Je viendrai boire tes vingt ans

Et je serai prince de sang

Rêveur ou bien adolescent

Comme il te plaira de choisir

Et nous ferons de chaque jour

Toute une éternité d'amour

Que nous vivrons à en mourir

 

Et nous ferons de chaque jour

Toute une éternité d'amour

Que nous vivrons à en mourir

MA LIBERTÉ (Reggiani)

Ma liberté
longtemps je t'ai gardée
comme une perle rare.
Ma liberté,
c'est toi qui m'as aidé
à larguer les amarres,
pour aller n'importe où
pour aller jusqu'au bout
des chemins de fortune,
pour cueillir en rêvant
une rose des vents
sur un rayon de lune!

Ma liberté
devant tes volontés
ma vie était soumise
ma liberté,
je t'avais tout prêté
ma dernière chemise
Et combien j'ai souffert
pour pouvoir satisfaire
toutes tes exigences!
J'ai changé de pays,
j'ai perdu mes amis
pour garder ta confiance!

 

Ma liberté,
tu as su désarmer
mes moindres habitudes
ma liberté,
toi qui m'as fait aimer
même la solitude.
Toi qui m'as fait sourire
quand je voyais finir une belle aventure,
toi qui m'a protégé
quand j'allais me cacher
pour soigner mes blessures!

Ma liberté,
pourtant je t'ai quittée
une nuit de décembre.
J'ai déserté
les chemins écartés
que nous suivions ensembles,
lorsque, sans me méfier,
les pieds et poings liés
je me suis laissé faire,
et je t'ai trahi
pour une prison d'amour
et sa belle geôlière!
et je t'ai trahi
pour une prison d'amour
et sa belle geôlière!
 
L'été indien (Joe Dassin)

Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
c'était l'automne, un automne où il faisait beau
une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là-bas on l'appelle l'été indien
mais c'était tout simplement le nôtre
avec ta robe longue tu ressemblais
à une aquarelle de Marie Laurencin
et je me souviens, je me souviens très bien
de ce que je t'ai dit ce matin-là
il y a un an, y a un siècle, y a une éternité

On ira où tu voudras, quand tu voudras
et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
toute la vie sera pareille à ce matin
aux couleurs de l'été indien

Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
mais c'est comme si j'y étais
je pense à toi
où es tu?
que fais-tu?
est-ce que j'existe encore pour toi?
je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
tu vois, comme elle je reviens en arrière
comme elle, je me couche sur le sable
et je me souviens
je me souviens des marées hautes
du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
il y a une éternité, un siècle, il y a un an

On ira où tu voudras, quand tu voudras
et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
toute la vie sera pareille à ce matin
aux couleurs de l'été indien
 

Pour une amourette

Pour une amourette
Qui passait par là
J'ai perdu la tête
Et puis me voilà
Pour une amourette
Qui se posait là
Pour une amourette
Qui m'tendait les bras
Pour une amourette
Qui me disait viens
J'ai cru qu'une fête
Dansait dans mes mains
Pour une amourette
Qui faisait du bonheur
J'ai fui la planète
Pour la suivre ailleurs
Alors je me suis dit
T'es au bout du chemin
Tu peux t'arrêter là
Te reposer enfin
Et lorsque l'amour
S'est noyé dans ses yeux
J'ai cru que je venais
D'inventer le ciel bleu

 

Pour une amourette
Qui m'avait souri
Je me suis fait honnête
J'ai changé ma vie
Pour une amourette
Qui savait m'aimer
Pour une amourette
Qui croyait m'aimer
Pour une amourette
L'amour éternel
Dure le temps d'une fête
Le temps d'un soleil
Et mon amourette
Qui était trop jolie
Vers d'autres conquêtes
Bientôt repartit
Le premier adieu
A gardé son secret
Elle emportait l'amour
Me laissant les regrets
Mais notre vieux printemps
Au loin refleurissait
Tout contre mon c?ur
Déjà il me disait:
Une petite amourette
Faut la prendre comme ça
Un jour, deux peut-être
Longtemps quelquefois
Va sécher tes larmes
Un nouvel amour
Te guette et désarme
Les peines d'un jour
Une petite amourette
Un jour reviendra
Te tourner la tête
Te tendre les bras
Chanter la romance
Du rêve joli
Et je sais d'avance
Que tu diras oui
Alors les amours
Pour toi refleuriront
Tu aimeras encore
A la belle saison
Une petite Amourette
N'est jamais trop jolie
Quand on sait d'avance
Ce que dure la vie.
Quand le ciel est bleu

 

Quand le ciel est bleu mon garçon,

Que les fleurs parfument le vent,

Siffle un air joyeux, mon garçon

Prends ton sac et va-t-en!

 

Refrain:

Marchons ensemble dans le soleil levant

Chantons ensemble dans le grand vent.

 

Quand le ciel est gris, mon garçon,

Que le sol durcit en gelant,

Siffle un air joyeux,mon garçon,

Prends ton sac et va-t-en!

 

Car au camp, vois-tu, mon garçon,

On se moque du mauvais temps,

Si tu as du cran, mon garçon,

Prends ton sac et va-t-en !

La route est longue

 Refrain:

La route est longue, longue, longue,

Marche sans jamais t'arrêter.

La route est dure, dure, dure,

Chante si tu es fatiguée

 

Tu marcheras des heures entières,

Sous le dur soleil de l'été,

Tu marcheras dans la poussière

Que soulèveront tes souliers.

 

Tu traverseras les rivières

Sans craindre de voir s'écrouler

Le vieux pont de bois et de pierre

Qu'ébranle ton pas cadencé.

 

Si ta route est creusée d'ornières

Et si tu as peur de tomber,

Que ta voix se fasse plus fière

Et que ton pas soit plus léger.

 

Si ta route est souvent austère,

Garde toi jamais d'oublier

Qu'elle te mène à la lumière,

A la joie et la vérité.

 

 

Chanson probablement inspirée par la mort dramatique de Gabrielle d'Estrées, favorite du roi Henri IV, qui mourut dans des circonstances inexpliquées.

On soupçonna ses rivales de l'avoir empoisonnée.

 

Le Roi a fait battre tambour

Le Roi a fait battre tambour (bis)

Pour voir toutes ses dames,

Et la première qu'il a vu

Lui a ravi son âme

 

- Marquis, dis-moi, la connais-tu ? (bis)

Qui est cett' jolie dame ?

Le marquis lui a répondu :

- Sire roi, c'est ma femme.

 

- Marquis, tu es plus heureux que moi (bis)

D'avoir femme si belle.

Si tu voulais me l'accorder,

Je me chargerais d'elle.

 

- Sir', si vous n'étiez pas le roi, (bis)

J'en tirerais vengeance.

Mais puisque vous êtes le roi,

A votre obéissance.

 

- Marquis, ne te fâche donc pas, (bis)

Tu auras ta récompense :

Je te ferai dans mes armées

Beau maréchal de France.

 
- Adieu, ma mie, adieu, mon coeur, (bis)
Adieu mon espérance !
Mais puisqu'il faut servir le roi,
Séparons-nous d'ensemble.
 
Le roi l'a prise par la main, (bis)
L'a menée dans sa chambre ;
La belle en montant les degrés
A voulu se défendre.
 
- Marquise, ne pleurez pas tant ! (bis)
Je vous ferai Princesse ;
De tout mon or et mon argent,
Vous serez la maîtresse.
 
- Gardez votre or ! Et votre argent (bis)
N'appartient qu'à la Reine ;
J'aimerais mieux mon doux Marquis
Que toutes vos richesses !
 
La reine a fait faire un bouquet (bis)
De belles fleurs de lyse
Et la senteur de ce bouquet,
A fait mourir la marquise.
 

 

Cliquez sur le titre pour entendre le chant de ces deux prochaines chansons ! Vous accéderez à un site de chants et trouverez peut-être d'autres chansons connues.

S'en allaient trois garçons


- 1 -
S'en allaient trois garçons (bis)
Leur chant, leur chant emplit ma maison. (bis)

- 2 -
Ils semblaient si joyeux (bis)
Que je sortis aussitôt vers eux. (bis)

- 3 -
Amis, où allez-vous? (bis)
Je suis si triste et si las de tout. (bis)

- 4 -
Ami, viens avec nous (bis)
Tu connaîtras des bonheurs si doux. (bis)

- 5 -
Tu connaîtras la paix (bis)
Bien loin, bien loin de ce qui est laid. (bis)

- 6 -
Ils étaient venus trois (bis)
Quatre partirent tout remplis de joie. (bis)
 


Groupe scout

 


 

Clair matin

- 1 -
Le matin tout resplendit, tout chante
La terre rit, le ciel flamboie
Mais pour nous qu'il tonne pleuve ou vente
De tout temps nous chantons notre joie.

Refrain
Car chaque jour est un jour de fête
Dans notre coeur un soleil luit toujours
Pleine de joie, d'élan et d'amour
Notre chanson se lève chaque jour.

- 2 -
On dit bien que la vie est maussade
Que chaque jour est un souci
Nous savons la prendre en camarade
Lui sourire et lui dire merci.

- 3 -
Le malheur peut frapper à la porte
Nous sommes prêts devant le sort
Chaque jour que la vie nous apporte
Nous a fait une âme et un coeur forts.
 


Louis Simon
Musique: César Geoffray (1945)

 

En cliquant sur la flèche en bas, à gauche, dans le cadre situé à côté du texte vous pouvez entendre la chanson et lire les paroles en même temps.

 

Plaine, ma plaine

 

Plaine, ma plaine,

Plaine, ô mon immense plaine

Où traîne encore le cri des loups,

Grande steppe blanche de chez nous.

 

Plaine, ma plaine,

Dans l'immensité de neige,
Entends-tu le pas des chevaux

Entends-tu le bruit de ces galops

 

Plaine, ma plaine,
Entends-tu ces voix lointaines
Les cavaliers qui vers les champs reviennent
Sous le ciel chevauchant en chantant

 

Vent de ma plaine,
Va-t-en dire aux autres plaines,
Que le soleil et les étés reviennent
Pour tous ceux qui savent espérer

 

Plaine, ma plaine,
Sous l'épais manteau de neige
La terre enferme dans sa main la graine
Qui fait la récolte de demain

 

Plaine, ma plaine,
Vent de la plaine
Tu peux gémir avec les loups
L'espoir est à nous plus fort que tout !

 

 

DEBOUT LES GARS (Hugues Aufray)

 

Cette montagne que tu vois

On en viendra à bout les gars

Un bulldozer et deux cents bras

Et passera la route

 

Debout les gars, réveillez vous

Il va falloir en mettre un coup

Debout les gars, réveillez vous

On va au bout du monde

 

Il nous arriv'parfois le soir

Comme un petit coup de cafard

Mais ce n'est qu'un peu de brouillard

Que le soleil déchire

 

Il ne faut pas se dégonfler

Devant des tonnes de rochers

On va faire un quatorz'juillet

A coup de dynamite

 

Les gens nous prenaient pour des fous

Mais nous on passera partout

Et nous serons au rendez vous

De ceux qui nous attendent

Sur les monts

La route est dure sur la montagne,
Mais nous allons plein de courage.
Dans l'ouragan nos coeurs qui chantent
Sont délivrés de leurs tourments,
Dans l'ouragan nos coeurs qui chantent
S'enivrent de joie et de vent.


Sur les monts tout puissants
On n'entend que le vent
On ne voit que le ciel
On ne sent que le soleil
Au revoir, au revoir

Nous allons chercher le vent


Le pic se dresse loin de la terre
Et nous marchons vers la lumière
Neige et soleil, montagnes aimées

Dans la splendeur de l'ouragan
Neige et soleil, montagnes aimées
Soyez bénis pour vos présents !

 

Aux marches du palais

 

Aux marches du palais. Aux marches du palais Y a une tant belle fille, Lonla,
Y a une tant belle fille.

Elle a tant d'amoureux.
Elle a tant d'amoureux.
Qu'elle ne sait lequel prendre, Lonla.
Qu'elle ne sait lequel prendre.

C'est un p'tit cordonnier.
C'est un p'tit cordonnier.
Qu'a eu la préférence, Lonla.
Qu'a eu la préférence.

Et c'est en la chaussant.
Et c'est en la chaussant.
Qu'il fit sa confidence, Lonla.
Qu'il fit sa confidence.

La belle si tu voulais.
La belle si tu voulais.
Nous dormirions ensemble, Lonla.
Nous dormirions ensemble.

Dans un grand lit carré.
Dans un grand lit carré.
Orné de toile blanche, Lonla.
Orné de toile blanche.

Aux quatre coins du lit.
Aux quatre coins du lit.
Un bouquet de pervenches, Lonla.
Un bouquet de pervenches.

Dans le mitan du lit.
Dans le mitan du lit.
La rivière est profonde, Lonla.
La rivière est profonde.

Tous les chevaux du Roi.
Tous les chevaux du Roi.
Pourraient y boire ensemble, Lonla.
Pourraient y boire ensemble.

Et nous y dormirions.
Et nous y dormirions.
Jusqu'à la fin du monde, Lonla.
Jusqu'à la fin du monde. ---

JE REVIENS

J'ai couru à travers le monde
De Shanghaï jusqu'à San Francisco
Sous le vent et la tempête
Pour toi j'ai mené mon bateau
Je reviens le cœur en fête
Jusqu'aux portes de Saint-Malo

[Refrain] :
Je reviens, je reviens, je reviens au pays
Sous le vent et la tempête
Pour toi j'ai mené mon bateau
Je reviens le cœur en fête
Jusqu'aux portes de Saint-Malo

Droit devant, depuis vingt semaines
D'Amsterdam à l'île de Bornéo
J'ai souvent cru que l'orage
Finirait par avoir ma peau
Mais j'ai retrouvé courage
Et le chemin de Saint-Malo

[Refrain]

Sous les feux ou les vents de glace
D'Istanbul jusqu'à Valparaiso
J'ai fait le tour de la terre
Voile au vent sur le Santiago
Par les portes de l'enfer
Qui conduisaient à Saint-Malo

[Refrain]

Cheveux noirs ou bien cheveux d'ange
De Lisbonne au port de San Diego
Mes amours, mes demoiselles
S'envolaient comme des oiseaux
C'était toi vraiment la plus belle
De New York à Saint-Malo

[Refrain]

Le facteur Polonais

Amis autrefois quand j’étais au pays,
tout seul à cheval je galopais dans la nuit,
je portais des lettres au village voisin,
et je revenais bien fatigué le matin.

Dans mes longues courses je m’arrêtais souvent,
pour voir une fille que j’aimais tendrement,
Ses cheveux étaient si blonds et si soyeux,
et ses yeux avaient la profondeur d’un lac bleu.

Par un soir d’hiver galopant à cheval,
Il me vint au coeur un pressentiment fatal,
au bord de la route je la vis soudain
étendue sans vie morte sur le bord du chemin.

Ami d’autrefois pardonnez mon chagrin,
je n’ai plus la force de continuer plus loin,

Mais pour oublier les tristesses de la vie,
buvons et chantons pour qu’à jamais je l’oublie

LE GALERIEN

 

Je m'souviens, ma mèr' m'aimait
Et je suis aux galères,
Je m'souviens ma mèr' disait
Mais je n'ai pas cru ma mère
Ne traîn' pas dans les ruisseaux
T'bats pas comme un sauvage
T'amuses pas comm' les oiseaux
Ell' me disait d'être sage

J'ai pas tué, j'ai pas volé
J'voulais courir la chance
J'ai pas tué, j'ai pas volé
J'voulais qu'chaqu' jour soit dimanche
Je m'souviens ma mèr' pleurait
Dès qu'je passais la porte
Je m'souviens comme ell'pleurait
Ell' voulait pas que je sorte

Toujours, toujours ell' disait
T'en vas pas chez les filles
Fais donc pas toujours c'qui t'plait
Dans les prisons y a des grilles
J'ai pas tué, j'ai pas volé
Mais j'ai cru Madeleine
J'ai pas tué, j'ai pas volé
J'voulais pas lui fair'de peine

{1ère version:}

 

 
 

Un jour les soldats du roi
T'emmen'ront aux galères
Tu t'en iras trois par trois
Comme ils ont emmn'nés ton père
Tu auras la têt' rasée
On te mettra des chaînes
T'en auras les reins brisés
Et moi j'en mourrai de peine

J'ai pas tué, j'ai pas volé
Mais j'ai pas cru ma mère
Et je m'souviens qu'ell' m'aimait
Pendant qu'je rame aux galères.

{2ème version:}

Je m'souviens ma mèr' disait
Suis pas les bohémiennes
Je m'souviens comme ell' disait
On ramass' les gens qui traînent
Un jour les soldats du roi
T'emmen'ront aux galères
Tu t'en iras trois par trois
Comme ils ont emmn'nés ton père

Tu auras la têt' rasée
On te mettra des chaînes
T'en auras les reins brisés
Et moi j'en mourrai de peine
Toujours, toujours tu ram'ras
Quand tu s'ras aux galères
Toujours toujours tu ram'ras
Tu pens'ras p't'ètre à ta mère

J'ai pas tué, j'ai pas volé
Mais j'ai pas cru ma mère
Et je m'souviens qu'ell' m'aimait
Pendant qu'je rame aux galères.

 

QUAND IL EST MORT LE POETE

Quand il est mort, le poète,
Quand il est mort, le poète,
Tous ses amis,
Tous ses amis,
Tous ses amis pleuraient.

Quand il est mort le poète,
Quand il est mort le poète,
Le monde entier,
Le monde entier,
Le monde entier pleurait.

On enterra son étoile,
On enterra son étoile,
Dans un grand champ,
Dans un grand champ,
Dans un grand champ de blé.

Et c'est pour ça que l'on trouve,
Et c'est pour ça que l'on trouve,
Dans ce grand champ,
Dans ce grand champ,
Dans ce grand champ, des bleuets.

La, la, la...

Bohème

 

Chante et danse la bohème, faria faria oh !
Vole et campe où Dieu la mène, faria faria oh ! Sans souci au grand soleil, 
Coule des jours sans pareils.
Faria faria faria faria faria faria oh !
Faria faria faria faria faria faria oh !

 

Dans sa bourse rien ne pèse,
Mais son coeur bat tout à l'aise,
Point de compte et point d'impôt,
Rien ne trouble son repos.

Quand la faim se fait tenace... 
Dans les bois se met en chasse... 
Tendre biche et prompt chamois 
Lui feront un festin de roi. 

Sur la mousse ou dans la paille 
Trouve un lit fait à sa taille 
Cœur léger, bohème dort 
Que n'éveille aucun remords.

Et si mince est son bagage 
Que sans peine déménage 
Dans le ciel quand Dieu voudra
En chantant on s'envolera.

Marchons dans le vent

 

 

Marchons dans le vent

Du matin levant

Marchons dans le vent

Chantant gaiement

Marchons dans le vent

Jusqu'au soir couchant

Marchons dans le vent, chantant

 

Rosé perlant les prés

Cris d'alouet' au tournant

Cheveux au vent léger

Derrière de lapin blanc

 

Noisettes du chemin

Qu'on arrache en passant

Eau fraîche au creux des mains

Et bonjour au passant

 

Cheveu de raisin mûr

De mon ami l'été

Et cette joie qui dure

Dans les buis attardés

 

Grillon qui nous guettait

Au creux du chemin roux

L'angélus est sonné

Mamie rentrons chez nous

 

ÉCOUTE DANS LE VENT  (Bob Dylan)

Combien de routes un garçon doit-il faire
Avant qu´un homme il ne soit?
Combien l´oiseau doit-il franchir de mers
Avant de s´éloigner du froid?
Combien de morts un canon peut-il faire
Avant que l´on oublie sa voix?

Ecoute mon ami
Ecoute dans le vent
Ecoute, la réponse dans le vent.

Combien de fois doit-on lever les yeux
Avant que de voir le soleil?
Combien d´oreilles faut-il aux malheureux
Avant d´écouter leurs pareils?
Combien de pleurs faut-il à l´homme heureux
Avant que son cœur ne s´éveille?

Ecoute mon ami
Ecoute dans le vent
Ecoute, la réponse dans le vent.

Combien d´années faudra t-il à l´esclave
Avant d´avoir sa liberté,
Combien de temps un soldat est-il brave
Avant de mourir oublié?
Combien de mers franchira la colombe
Avant que nous vivions en paix?

Ecoute mon ami
Ecoute dans le vent
Ecoute, la réponse dans le vent
Ecoute, la réponse est dans le vent.

Le Retour du Marin

 

Brave marin revient de guerre,
Tout doux.
Brave marin revient de guerre,
Tout doux.
Tout mal chaussé, tout mal vêtu :
" Brave marin, d'où reviens-tu ?
Tout doux.

- Madame, je reviens de guerre,
Tout doux.
- Madame, je reviens de guerre,
Tout doux.
- Qu'on apporte ici du vin blanc
Que le marin boive en passant ! "
Tout doux.

Brave marin se met à boire,
Tout doux.
Brave marin se met à boire,
Tout doux.
Se mit à boire et à chanter.
Et la belle hôtesse à pleurer.
Tout doux.

" Qu'avez-vous donc, Dame l'hôtesse ?
Tout doux.
Qu'avez-vous donc, Dame l'hôtesse ?
Tout doux.
Regrettez-vous votre vin blanc,
Que le marin boit en passant ? "
Tout doux.

" C'est pas mon vin que je regrette.
Tout doux.
C'est pas mon vin que je regrette.
Tout doux.
Mais c'est la mort de mon mari.
Monsieur, vous ressemblez à lui ! "
Tout doux.

" Ah ! Dites-moi, Dame l'hôtesse,
Tout doux.
Ah ! Dites-moi, Dame l'hôtesse,
Tout doux.
Vous aviez de lui trois enfants.
En voilà quatre à présent ! "
Tout doux.

"- J'ai tant reçu de ses nouvelles,
Tout doux.
- J'ai tant reçu de ses nouvelles,
Tout doux.
Qu'il était mort et enterré,
Que je me suis remariée. "
Tout doux.

-

Brave marin vida son verre.
Tout doux.
Brave marin vida son verre.
Tout doux.
Sans remercier, tout en pleurant
S'en retourna à son bâtiment.
Tout doux.