La reine Jeanne ?

 

Jeanne Ire de Naples, dite la Reine Jeanne, née vers 1326[1] à Naples, morte le [2],[3] à Muro Lucano (Naples), assassinée sur ordre de son cousin Charles de Duras. Fille de Charles d'Anjou-Naples (1298-1328), duc de Calabre, et de Marie de Valois, elle devient reine de Naplescomtesse de Provence et princesse d'Achaïe.

Jeanne de Laval, qui était douce et affectueuse, semble avoir été très aimée par son mari (qui avait 24 ans de plus qu'elle et était veuf de la duchesse Isabelle Ire de Lorraine). Après avoir vécu trois ans dans les manoirs des environs d'Angers et de Saumur, le roi et la reine vécurent en Provence de 1457 à 1462, en Anjou de 1462 à 1469

 

Certains auteurs pensent que ce court séjour de Jeanne en Provence est à l'origine de la forte mythologie « de la Reine Jeanne » qui imprègne la Provence, et qui fit que l'on baptisa de son nom quantité de châteaux, ponts, tours et chemins.

D'autres, plus nombreux, pensent que cette mythologie prend sa source chez la Reine Jeanne (Jeanne de Laval), seconde épouse du « bon roi René » (René d'Anjou), lesquels, un siècle plus tard, régnèrent plus de vingt ans sur la Provence, demeurant en Aix-en-Provence.

On retrouve plusieurs lieux dénommés « au roi René et à la reine Jeanne » réunis. Au contraire de Jeanne Ire de Naples, tous deux étaient réputés pour leur règne intelligent, leur probité, leur générosité et leur simplicité et bonhomie. Une mythologie qui remonte au xvie siècle, avec les écrits de César de Nostredame, fils de Michel de Nostredame — Nostradamus —qui vécut un demi-siècle plus tard, et qui furent repris par de nombreux érudits[19].

Le pont de la Reine Jeanne